Les déchets radioactifs historiques n’ont pas fait l’objet, à l’époque, des mêmes traitements que ceux qui ont été produits plus récemment. Outre ceux qui ont été immergés en mer et pour lesquels toute récupération est impossible aujourd’hui, certains déchets d’exploitation ou issus d’expérimentations pour la défense ont été enfouis ou demeurent dans les installations nucléaires ; d’autres, provenant de l’industrie conventionnelle, ont été déposés à proximité des sites de production ou dans des installations conventionnelles ; d’autres enfin ont été recyclés dans des bâtiments et des routes.

L’inventaire de l’Andra répertorie les sites connus de stockage ou d’entreposage de déchets historiques. La presse s’est fait l’écho de controverses à ce sujet. La récupération de certains colis a été engagée ou une surveillance organisée mais ces opérations accusent du retard.

Le précédent PNGMDR (2016-2018) avait demandé l’achèvement des investigations relatives à ces stockages historiques et la mise en place de stratégies de gestion appropriées. Récemment (2019), l’ASN et l’ASND ont fait état de « fragilités » dans la stratégie de gestion de ces déchets.

Parmi les questions qui se posent aujourd’hui, cette rencontre abordera notamment les suivantes.

  • - L’inventaire réalisé est-il exhaustif et la nature des déchets est-elle connue ?
  • - Les moyens financiers engagés pour la sécurisation des sites sont-ils à la mesure des enjeux ?
  • - Existe-t-il des difficultés techniques particulières ? Quels arbitrages faire entre la sécurité des populations, celle des travailleurs et les risques pour l’environnement ?

Les participants, répartis en table de 8 à 10 personnes, seront invités à répondre aux questions suivantes : à vos yeux, la connaissance des déchets historiques est-elle suffisante aujourd’hui ? Leur prise en charge est-elle satisfaisante ? Si non, comment l’améliorer ?

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