Deuxième des « cafés philo » du débat public sur le PNGMDR, la rencontre de Lyon, le 19 septembre, aborde la question des risques liés aux matières et déchets radioactifs à partir de la reconnaissance du droit à un environnement sain.
Le droit à un environnement sain est inscrit dans la Charte de l’environnement, et il correspond à l’impératif de sûreté énoncé, dès la loi Bataille de 1991, comme un de ceux auxquels doivent répondre les plans de gestion des matières et déchets radioactifs. Cela concerne la protection contre les risques chroniques et accidentels auxquels expose le traitement des matières et déchets radioactifs, risques liés aux impacts sanitaires et environnementaux de ce traitement. Ce n’est pas seulement les personnes qui doivent être protégées, mais également leur milieu de vie. Appréhender la question des risques à partir du droit à un environnement sain met donc l’accent sur la dimension territoriale de la gestion des matières et des déchets. Le nucléaire n’est pas hors sol, il s’inscrit dans un territoire existant, il touche à ses conditions d’habitation.
L’objectif de la rencontre est donc d’envisager la façon dont les risques et leur évaluation sont pris en considération dans les décisions du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR), en accordant une importance particulière à la dimension territoriale de la protection contre les risques. Après une introduction présentant la distinction entre risques chroniques accidentels, une première série de présentation, suivie de débats avec le public portera sur la place de l’évaluation des risques dans la décision des options de gestion, puis une deuxième série de présentation (également suivie de discussions) abordera le rapport entre risques et territoires.